La pornodépendance se traduit par le fait qu’un amateur de pornographie n’arrive plus à se passer de cette consommation. Celle-ci n’étant plus motivée par le plaisir ou la curiosité devient un réel besoin physique ou psychologique. C’est à ce moment que la pornographie devient une drogue car le consommateur en devient dépendant. La personne qui consomme est appelée à augmenter sans cesse les doses plus vite et pour continuer à trouver cette stimulation il augmente également la quantité consommée. La pornographie s’approprie de plus en plus de place dans sa vie. Ou il cherche à se procurer des émotions plus forte avec des scènes de plus en plus « hard » et extrêmes. Cependant, étant comparable à une drogue, la pornographie entraine des conséquences néfastes comme l’isolement social, la modification de la perception de la sexualité et/ou des troubles physiologiques. Il y a quatres types de manifestation de la pornodépendance : la recherche de contenu pornographique (visionnage de film, fréquentation de sites X, consultation de revues), la recherche non assumée d’interaction ( contact virtuel, appel à des services de modèles de porno beurette sur internet comme beurette en vidéo ou une beurette dans un porno sites de rencontres libertines, plan cue webcam, masturbation en ligne), la recherche assumée d’interaction (concrétisation de rencontres sexuelles, consommation de corps physique, mutliplication de partenaires sexuels) et enfin la fascination pour le monde la pornographie (fanatisme, normalisation de la pornographie, culte).
Les pornodépendants
Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que personne n’est à l’abri de la dépendance à la pornographie. Actuellement, même si, la pornographie a une médiatisation peu imaginable, les personnes qui osent s’afficher ouvertement en tant que consommateurs réguliers de pornographie sont moindres. Effectivement, la consommation de pornographie renvoit à une certaine honte, voilà pourquoi il leur est préférable de rester dans l’ombre et de dédier cette pratique aux célibataires marginaux en mal d’être. Seulement, si chacun pouvait savoir ce qui se passe dans son entourage, beaucoup serait surpris. Des consommateurs réguliers de pornographie il y en a, à tous les âges et venant de tous les milieu sociaux. Certains sont célibataires, d’autres en coupe, mariés parents ou non. Et le plus étonnant c’est que peu sont désignés comme marginaux avec une bonne situation professionnel, une carrière, des responsabilités… ce que nous pouvons constater par contre c’est que la pornodépendance est un phénomène à prédominance masculine puisque les produits dérivés de celle-ci sont pour la majorité destinés à une clientèle masculine. Mais cela ne veut pas dire que des pornodépendantes il n’y en a pas. Les plus susceptibles d’être entrainés sont les adolescents et les adultes en manque de confiance, d’estime,… avec du mal à s’intégrer dans leur société. Mais on compte également ceux qui sont sujets à frustrations sexuelles, ceux qui ont été victimes d’abus et les gens souvent solitaires.